BLOWJOB
Note : cette chronique est écrite en tenu d’Adam. J’aime bien sentir mes douces testicules frotter sur ma chaise quand j’écris.
Je n’ai pas manqué un RAW depuis 1996, année où j’ai eu TSN dans ma chambre. J’avais alors « splitté » le cable du sous-sol chez mes parents pour le monter jusque dans les confins de ma chambre. Je voulais alors simplement me crosser en regardant les postes de cul brouillés.
2 mois plus tard, suite à de terribles migraines, j’ai décidé de m’acheter un vidéo. Il était beaucoup plus facile de cacher des films de cul dans mon « coat » d’hiver, puis de rentrer dans ma chambre en douce, que de me taper 30 minutes de films de cul brouillés. Je suis, à ce jour, dépendant affectif de la pornographie. Mais ça, c’est une autre histoire…
À l’époque, RAW jouait une seule fois, le lundi soir à minuit. C’était l’époque des Bret Hart, Mick Foley, Steve Austin (alors le Ringmaster), HHH avec une mâchoire normale, Shawn Michaels avec des cheveux, etc… J’écoutais alors la lutte surtout le samedi, de midi à 13h, sur CFCF 12. Alors pour moi, 2 heures de lutte, presque « en direct », avec des gros noms, c’était ma grande joie. C’est rapidement venu une tradition, un « freak show » à ne jamais manquer.
Mais à ce moment, RAW jouait seulement une fois par semaine, sans reprise durant la semaine. Après quelques mois, j’étais devenu un TRÈS grand amateur de lutte, au point de tout faire pour ne JAMAIS manquer un RAW is War. J’ai même refuser une pipe pour ne pas manquer la lutte. Faut le faire.
J’étais un peu fou durant cette période de ma vie, et la lutte était comme un point de repère pour moi. Je sais, c’est triste. Mais bon, chacun ses affaires. Certains ont une fixation sur les violons, d’autres sur les mouches. Moi, c’est la pornographie et les hommes qui suent. Mmmmmm, les hommes musclés qui suent, avec leur chevelure mouillée, leur biceps tendus, leurs petites fesses bien dures, Mmmmmmmmm… Bon, anyway…
Ma « fuck friend » du moment, appelons-là Stella, donnait d’excellentes fellations. Par contre, elle était légèrement large du bassin. Elle habitait Laval Ouest, et moi je venais d’Anjou (je niaise pas là…). Bref, après quelques mois de sexualité gratuite et abusive, j’étais un peu tanné. Mais doux comme je suis, j’étais incapable de mettre fin à cette aventure puisque je ne voulais pas la blesser.
Alors, un jour, pour me convaincre de mettre un terme à notre relation, je suis parti de chez moi, vers 21h, un lundi, SANS PROGRAMMER MON VIDÉO POUR LE RAW DE MINUIT! Elle habitait à 45 minutes de chez moi. Je me suis dit « Excellent, je ne vais pas dormir chez elle, car je dois revenir pour la lutte. Je vais arriver chez elle à 22h, et je dois quitter au MAXIMUM vers 23h15, sans quoi je vais manquer RAW. »
Et j’ai BESOIN de RAW autant qu’un chien a besoin de se sentir le cul. Le plan était parfait : « in and out » en 60 minutes, assez long pour dire « tsé, on est pas fait pour être ensemble, bla, bla, bla », et assez court pour ne pas baiser. Quoi, vous baisez en 60 minutes vous? PRÉCOCES!!!
C’est méchant, mais sous un certain angle, si on creuse, on peut voir le génie derrière la maladie mentale.
Anyway, j’arrive chez elle vers 22h. On jase un peu, et je suis toujours incapable de lui dire que c’est terminé. Je tourne autours du pot. Il est 22h20. Elle commence à me déshabiller, et je dois faire de même avec elle. Heureusement, on arrête après s’être « déboutonné » mutuellement.
Dilemma : to fuck or not to fuck?
Il est maintenant 22h30. Si je baise, je prends un risque énorme! Est-ce que je peux manquer RAW? NO WAY! I NEED TO SMELL MY OWN ASS!!! SNIFFFFFFFF, SNIFFFFFFFFFF!!!!! Euuuuuuuu…. Vous comprenez ce que je veux dire.
Je décide donc de ne PAS passer à l’acte et de mettre mes culottes : « Écoute, tsé, peut-être que, dans le fond, ben, genre, là, ben, eu…… » PAF!!! Je suis bandé comme un cheval. Le sang quitte rapidement mon cerveau. Mon scrotum pend. Rien à faire, le dilemme persiste. Je suis confus. (Mon scrotum pend? Anyway…)
Ça va mal. 22h40. J’ai 35 minutes. Est-ce que j’y vais pour un « Rapido Presto »? J’ai le temps, mais si je fais ça, comment j’explique mon départ rapide? Et si je ne suis pas capable de venir en 20 minutes? C’est bien beau quitter immédiatement après l’acte, mais là, vais-je avoir le temps?
Il est 22h50, elle se penche et commence une fellation!!! LA seule faille de mon plan! Elle EXCELLE dans les fellations. Je me lève pour dire « ca va faire », mais SLURPPPPPPPP, je n’y peux rien, elle n’en démord pas, littéralement!!! Je suis alors debout, contre le mur, face à l’horloge du vidéo qui tente de me rappeler à l’ordre. 22h55, 22h56, SLURPPPPPPPP, 22h57.
DRING, DRING, DRING!!!
Le téléphone me sauve, elle doit répondre. Je prends 2 grandes respirations. Je vous ai dit que mon scrotum pendait? Oui? Quoi? Vous n’aimez pas ça? Ha!, ok, c’est anormal? Il pend trop? Je devrais voir un médecin? Le docteur Wong peut-être? Vous avez sa carte? Merci!
Ok, je continue.
23h00. Elle raccroche. J’ai à peine eu le temps de remonter mes pantalons. Elle avance vers moi, à genoux, telle une tigresse rampante, bien dodue et en chaleur, qui veut son Roi Lion. Elle baisse mes pantalons de nouveau, puis harponne mon gland rapidement et avec succion, tel un Normad Lester enfilant sa perruque. 23h06. Je dois quitter au plus crisse, comment arrêter la pipeuse? Comment terminer la relation rapidement?
Je sue autant que mes héros, les lutteurs.
Il ne me reste qu’une chose à faire, un geste qui restera gravé à jamais dans ma mémoire. Je m’excuse auprès de tous ceux qui ne peuvent se faire sucer. Je suis sincèrement désolé.
ZIPPPPPPPPPPPPP! Ouch! Poils pris, POILS PRIS DANS ZIPPER!!! Pas grave, pas le temps de niaiser avec ça (on parle ici de 1996, je n’avais pas encore pris la sage décision de me raser le scrotum). JE REFUSE ALORS UNE PIPE!!!
23h10 « Quossé tu fais là » s’écrit-elle? « Euuuuuu, rien» fut ma réponse, aussi explicite que brève. Rien. Quelle belle réponse d’épais.
23h11 J’enfile mon manteau. Elle est alors nue, toujours à genoux, me regardant d’un air décontenancé. « J’ai jamais vu un écœurant de même ». Je dois alors m’incliner et réponse « Je m’excuse, je travaille tôt demain ». Je travaille tôt demain. Quelle belle réponse d’épais.
23h12. J’ouvre la porte et j’enjambe le balcon. Elle me suit, à peine couverte, et hurle « T’es un ESTI DE SALAUD ». Je marche rapidement en direction de ma voiture « Oui, oui, salut, à la prochaine ». Enfin dans ma voiture, je file vers mon domicile.
23h59 J’allume ma télé, et RAW commence. Mick Foley arrive en Dude Love. Je trouve ça comique. Je ris tout seul, dans le noir. Esti que c’est bon la lutte. Allez Dude Love, danse un peu pour moi! Yes! Hihihi! Dude Loveeeeeeee, Dude loveeeeeeeeeee…………..
---------
Lundi dernier, pendant le long speech Du Rock, je me rappelais cette aventure. J’ai tenté de rejoindre Stella mais elle a changé de numéro de téléphone.
Stella, si tu lis ceci, tu fais quoi lundi soir prochain, à 21h? Moi je suis libre. Très libre.
Note : cette chronique est écrite en tenu d’Adam. J’aime bien sentir mes douces testicules frotter sur ma chaise quand j’écris.
Je n’ai pas manqué un RAW depuis 1996, année où j’ai eu TSN dans ma chambre. J’avais alors « splitté » le cable du sous-sol chez mes parents pour le monter jusque dans les confins de ma chambre. Je voulais alors simplement me crosser en regardant les postes de cul brouillés.
2 mois plus tard, suite à de terribles migraines, j’ai décidé de m’acheter un vidéo. Il était beaucoup plus facile de cacher des films de cul dans mon « coat » d’hiver, puis de rentrer dans ma chambre en douce, que de me taper 30 minutes de films de cul brouillés. Je suis, à ce jour, dépendant affectif de la pornographie. Mais ça, c’est une autre histoire…
À l’époque, RAW jouait une seule fois, le lundi soir à minuit. C’était l’époque des Bret Hart, Mick Foley, Steve Austin (alors le Ringmaster), HHH avec une mâchoire normale, Shawn Michaels avec des cheveux, etc… J’écoutais alors la lutte surtout le samedi, de midi à 13h, sur CFCF 12. Alors pour moi, 2 heures de lutte, presque « en direct », avec des gros noms, c’était ma grande joie. C’est rapidement venu une tradition, un « freak show » à ne jamais manquer.
Mais à ce moment, RAW jouait seulement une fois par semaine, sans reprise durant la semaine. Après quelques mois, j’étais devenu un TRÈS grand amateur de lutte, au point de tout faire pour ne JAMAIS manquer un RAW is War. J’ai même refuser une pipe pour ne pas manquer la lutte. Faut le faire.
J’étais un peu fou durant cette période de ma vie, et la lutte était comme un point de repère pour moi. Je sais, c’est triste. Mais bon, chacun ses affaires. Certains ont une fixation sur les violons, d’autres sur les mouches. Moi, c’est la pornographie et les hommes qui suent. Mmmmmm, les hommes musclés qui suent, avec leur chevelure mouillée, leur biceps tendus, leurs petites fesses bien dures, Mmmmmmmmm… Bon, anyway…
Ma « fuck friend » du moment, appelons-là Stella, donnait d’excellentes fellations. Par contre, elle était légèrement large du bassin. Elle habitait Laval Ouest, et moi je venais d’Anjou (je niaise pas là…). Bref, après quelques mois de sexualité gratuite et abusive, j’étais un peu tanné. Mais doux comme je suis, j’étais incapable de mettre fin à cette aventure puisque je ne voulais pas la blesser.
Alors, un jour, pour me convaincre de mettre un terme à notre relation, je suis parti de chez moi, vers 21h, un lundi, SANS PROGRAMMER MON VIDÉO POUR LE RAW DE MINUIT! Elle habitait à 45 minutes de chez moi. Je me suis dit « Excellent, je ne vais pas dormir chez elle, car je dois revenir pour la lutte. Je vais arriver chez elle à 22h, et je dois quitter au MAXIMUM vers 23h15, sans quoi je vais manquer RAW. »
Et j’ai BESOIN de RAW autant qu’un chien a besoin de se sentir le cul. Le plan était parfait : « in and out » en 60 minutes, assez long pour dire « tsé, on est pas fait pour être ensemble, bla, bla, bla », et assez court pour ne pas baiser. Quoi, vous baisez en 60 minutes vous? PRÉCOCES!!!
C’est méchant, mais sous un certain angle, si on creuse, on peut voir le génie derrière la maladie mentale.
Anyway, j’arrive chez elle vers 22h. On jase un peu, et je suis toujours incapable de lui dire que c’est terminé. Je tourne autours du pot. Il est 22h20. Elle commence à me déshabiller, et je dois faire de même avec elle. Heureusement, on arrête après s’être « déboutonné » mutuellement.
Dilemma : to fuck or not to fuck?
Il est maintenant 22h30. Si je baise, je prends un risque énorme! Est-ce que je peux manquer RAW? NO WAY! I NEED TO SMELL MY OWN ASS!!! SNIFFFFFFFF, SNIFFFFFFFFFF!!!!! Euuuuuuuu…. Vous comprenez ce que je veux dire.
Je décide donc de ne PAS passer à l’acte et de mettre mes culottes : « Écoute, tsé, peut-être que, dans le fond, ben, genre, là, ben, eu…… » PAF!!! Je suis bandé comme un cheval. Le sang quitte rapidement mon cerveau. Mon scrotum pend. Rien à faire, le dilemme persiste. Je suis confus. (Mon scrotum pend? Anyway…)
Ça va mal. 22h40. J’ai 35 minutes. Est-ce que j’y vais pour un « Rapido Presto »? J’ai le temps, mais si je fais ça, comment j’explique mon départ rapide? Et si je ne suis pas capable de venir en 20 minutes? C’est bien beau quitter immédiatement après l’acte, mais là, vais-je avoir le temps?
Il est 22h50, elle se penche et commence une fellation!!! LA seule faille de mon plan! Elle EXCELLE dans les fellations. Je me lève pour dire « ca va faire », mais SLURPPPPPPPP, je n’y peux rien, elle n’en démord pas, littéralement!!! Je suis alors debout, contre le mur, face à l’horloge du vidéo qui tente de me rappeler à l’ordre. 22h55, 22h56, SLURPPPPPPPP, 22h57.
DRING, DRING, DRING!!!
Le téléphone me sauve, elle doit répondre. Je prends 2 grandes respirations. Je vous ai dit que mon scrotum pendait? Oui? Quoi? Vous n’aimez pas ça? Ha!, ok, c’est anormal? Il pend trop? Je devrais voir un médecin? Le docteur Wong peut-être? Vous avez sa carte? Merci!
Ok, je continue.
23h00. Elle raccroche. J’ai à peine eu le temps de remonter mes pantalons. Elle avance vers moi, à genoux, telle une tigresse rampante, bien dodue et en chaleur, qui veut son Roi Lion. Elle baisse mes pantalons de nouveau, puis harponne mon gland rapidement et avec succion, tel un Normad Lester enfilant sa perruque. 23h06. Je dois quitter au plus crisse, comment arrêter la pipeuse? Comment terminer la relation rapidement?
Je sue autant que mes héros, les lutteurs.
Il ne me reste qu’une chose à faire, un geste qui restera gravé à jamais dans ma mémoire. Je m’excuse auprès de tous ceux qui ne peuvent se faire sucer. Je suis sincèrement désolé.
ZIPPPPPPPPPPPPP! Ouch! Poils pris, POILS PRIS DANS ZIPPER!!! Pas grave, pas le temps de niaiser avec ça (on parle ici de 1996, je n’avais pas encore pris la sage décision de me raser le scrotum). JE REFUSE ALORS UNE PIPE!!!
23h10 « Quossé tu fais là » s’écrit-elle? « Euuuuuu, rien» fut ma réponse, aussi explicite que brève. Rien. Quelle belle réponse d’épais.
23h11 J’enfile mon manteau. Elle est alors nue, toujours à genoux, me regardant d’un air décontenancé. « J’ai jamais vu un écœurant de même ». Je dois alors m’incliner et réponse « Je m’excuse, je travaille tôt demain ». Je travaille tôt demain. Quelle belle réponse d’épais.
23h12. J’ouvre la porte et j’enjambe le balcon. Elle me suit, à peine couverte, et hurle « T’es un ESTI DE SALAUD ». Je marche rapidement en direction de ma voiture « Oui, oui, salut, à la prochaine ». Enfin dans ma voiture, je file vers mon domicile.
23h59 J’allume ma télé, et RAW commence. Mick Foley arrive en Dude Love. Je trouve ça comique. Je ris tout seul, dans le noir. Esti que c’est bon la lutte. Allez Dude Love, danse un peu pour moi! Yes! Hihihi! Dude Loveeeeeeee, Dude loveeeeeeeeeee…………..
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Lundi dernier, pendant le long speech Du Rock, je me rappelais cette aventure. J’ai tenté de rejoindre Stella mais elle a changé de numéro de téléphone.
Stella, si tu lis ceci, tu fais quoi lundi soir prochain, à 21h? Moi je suis libre. Très libre.
Dernière édition par Cheapshot Inc le Mar 6 Mar - 9:21, édité 2 fois